Chers Paroissiens,
Nous sommes en Carême depuis le 14 février, Pâques tombant très tôt cette année, le 31 mars. Comme vous le savez, notre Paroisse a pour thème de carême : « Être disciple-missionnaire aujourd’hui ». Ce n’est pas qu’un programme de carême, toute notre vie chrétienne est une marche vers le Royaume ; une marche des disciples qui suivent leur Maître, Jésus le Christ, et qui sont missionnaires de son Évangile. Le trait d’union est de rigueur car l’un ne va pas sans l’autre. Je laisse à chacun le soin de se remettre en question durant ce temps favorable pour se préparer à Pâques en vérité. Chaque semaine, les vidéos faites maison et les homélies pourront vous aider à méditer à partir des textes bibliques du dimanche.
Ensuite, je vous invite à ne pas manquer notre récollection paroissiale le dimanche 17 mars de 9h30 à 12h30. Et si nous prenions la résolution d’y participer ? Trois heures données au Seigneur par an, de cette manière, pendant le carême, ce n’est pas un luxe, Lui qui est toujours avec nous, que nous veillions ou que nous dormions. Le père Mario ST-PIERRE, docteur en théologie et spécialisé dans l’Évangélisation, viendra animer cette matinée (voir programme détaillé au dos).
Enfin, un autre point à ne pas négliger, durant ce temps béni du Carême, c’est la pénitence et la réconciliation. Soyons honnêtes ! C’est le sacrement que l’on va recevoir souvent en traînant les pieds ! Et encore, quand on y va. Depuis combien de temps n’ai-je pas reçu ce magnifique sacrement du Pardon ? « Laissez-vous réconcilier avec Dieu ! » nous disait saint Paul au Mercredi des Cendres (cf. 2 Co 5, 20). Si nous traînons les pieds, c’est parce que nous mettons l’accent sur nos péchés au lieu de la miséricorde divine. Une belle phrase du prophète Isaie m’a toujours marquée, je vous la transmets : « Le Seigneur est impatient de vous faire grâce » (Is 30, 18). On imagine cette impatience de Dieu à nous combler de son pardon qui est devenue longanimité à cause de nos reports, de nos refus d’aller le rencontrer à travers le prêtre, de notre sentiment que cela ne sert à rien, de notre difficulté à croire que Dieu peut nous pardonner. Dieu est impatient de nous faire grâce. Le confessionnal n’est pas un tribunal lugubre, il est le sanctuaire rayonnant de l’amour miséricordieux de notre Père. Et il n’y en a pas d’autre.
Bon Carême à tous, et rendez-vous à Pâques en pleine forme spirituelle !
Abbé Jean-Paul FILIPPI